Bruxelles Laïque Echos est le trimestriel sociopolitique de Bruxelles Laïque asbl et propose des dossiers thématiques abordés sous le prisme du libre-examen.
Que ce soit dans les partis politiques, les cercles militants, les mouvements sociaux ou encore les communautés convictionnelles, les utopies sont un liant fondamental qu’il est pertinent d’interroger. Quelle place réserver aux utopies ? Que peut dire la laïcité sur l’utopie et sur les récits religieux qui dépassent largement son cadre en tant que principe politique ? Comment appréhender la conscience utopique elle-même ?
Les utopies ne sont pas que des idées ou des objets de l’esprit. Que ce soit à travers une incarnation anticonformiste des passions transformatrices, des enjeux liés à la sollicitude et à la solidarité, à la culture, à la jeunesse ou encore aux expériences et pensées militantes et à la construction européenne… Les utopies sont des forces de mobilisation qui méritent une réflexion continue. En tant qu’humanistes, entretenons celle-ci en guise de résistance face au cynisme et au fatalisme ambiants.
PRINTEMPS 24
Avec les inégalités sociales qui s’accentuent et les bouleversements importants qui caractérisent notre époque, la précarité devient de plus en plus visible, notamment à travers le visage de notre capitale. Qu’il s’agisse de précarité financière, alimentaire, sécuritaire, environnementale ou autre, la réalité de la vulnérabilité demeure malheureusement le dénominateur commun pour beaucoup de personnes.
À l’approche des élections, ce numéro vise à mettre en lumière des réalités tantôt explicites, tantôt cachées, afin de dresser un portrait des multiples facettes de la précarité aujourd’hui, et de la manière dont elle est vécue. Et cela, y compris au sein du secteur associatif où les structures, mais aussi les travailleuses et les travailleurs en souffrent. L’objectif est d’interroger les causes de la précarité, tout en examinant les solutions possibles pour lutter contre la fragilisation menaçant l’égalité des droits et les libertés de chacun. Au-delà de l’exercice consistant à nommer les réalités afin de dresser des constats souvent difficiles, comment pouvons-nous développer des langages et explorer des pistes de réflexion pour lutter en faveur d’une société plus juste, garantissant à chacun des conditions de vie dignes ?