“AUTONOMIE,LIBERTÉ DE CHOIX ET ACCOMPAGNEMENT DES AîNÉS“. RENCONTRE AVEC L’ASBL SENIOR MONTESSORI

par | BLE, JUIN 2021, Social

En 2015, dans l’éditorial du BLE intitulé Les aînés : le cadet de nos soucis, l’approche laïque en général et plus particulièrement la question du vieillissement étaient qualifiées avec les mots suivants : “Respecter la dignité et les droits de chacun, favoriser l’autonomie de la personne, renforcer les liens sociaux et la solidarité et, avant tout, être capable de remise en question”. Poursuivons la réflexion entamée dans ce numéro précédent en se questionnant sur des pistes permettant de repenser la place des aînés dans la société, non plus comme une exception, mais dans leur normalité. En somme, la liberté comme valeur cardinale, même et surtout lorsque le corps et l’esprit semblent défaillir, ne plus correspondre aux canons normatifs, contre un âgisme, même “bienveillant”. Pour cela, il nous faut changer de regard sur le vieillissement et les pratiques d’accompagnement pour sortir d’une fatalité qui nous afflige dès que le sujet est abordé. Nous en discutons avec Simon Erkes et Olivier Brolis, co-fondateurs de l’ASBL Senior Montessori, association de formation et d’accompagnement des professionnels du vieillissement, qui clament que d’autres modèles existent.

Qu’est-ce que vieillir ? Si nous n’allons pas répondre à cette question dans ses recoins les plus métaphysiques ou philosophiques, on peut s’en faire une idée dans sa dimension empirique, réelle. Partons pour cela du discret, mais révélateur, ajout de la fonction du soin, dans la dénomination des Maisons de repos et de soins (MRS). Pour Simon Erkes, c’est l’indice de la transformation de la prise en charge de la vieillesse par les institutions hospitalières : “À côté de la maison de repos classique, on décide de médicaliser les structures pour libérer un peu les hôpitaux — car ceux-ci coûtent chers — et créer des lieux spécifiques. Cette médicalisation implique un paradigme implicite : la vieillesse est une maladie, qui implique du soin. “ Il n’en résulte cependant pas une amélioration des conditions de vie des résidents ou des conditions de travail des professionnels. L’organisation des lieux est calquée sur l’organisation hospitalière classique. Le constat est simple, ajoute Simon Erkes : “On termine sa vie comme un malade. Tentons de comprendre ce que cela implique et les moyens proposés pour sortir de cette assignation.

LES PROFESSIONNELS IMPLIQUÉS

Soucieux d’embrasser l’ensemble des acteurs actifs dans le secteur du vieillissement, il indique, à l’égard des professionnels : “Ils sont dans un espace structuré institutionnellement, c’est-à-dire de manière très hiérarchique, pyramidale, avec des découpages de tâches, des expertises, des accès aux professions. Ce système prétend à la rationalité ; il faut pourtant peu de temps pour prendre la mesure des difficultés rencontrées par tous les acteurs et se rendre compte du décalage entre la promesse et sa réalisation.“ Olivier Brolis précise ce que peut être cette promesse non tenue : “La question du sens que l’on donne au travail est centrale. Lorsque l’on évoque un métier centré sur le lien, le social, c’est d’autant plus structurant pour la personne qui s’y investit. Dans ce type de travail, il faut deux choses : avoir des perspectives positives et voir que l’on contribue à ces perspectives positives.“ En d’autres mots, la finalité sociale est ici d’accompagner et d’améliorer la vie des personnes âgées. Mais la réalité est bien différente. Simon Erkes et Olivier Brolis en témoignent : “Ce que l’on entend de la part des professionnels, c’est qu’ils font du mal aux gens (les punir comme des enfants, les attacher, leur donner des psychotropes, etc.) et qu’ils sont coincés, qu’ils n’ont pas de marge de manœuvre ; tout est prévu par des managements hors des maisons de repos qui font des modèles d’efficience d’organisation, perçoivent les gens comme des fonctions, tout est minuté à la tâche.“ En d’autres mots, le pouvoir d’agir et les perspectives positives sont rares, parfois inexistants. Pire, les idéaux des personnes s’engageant dans ce travail de soin et de lien, donc avec une haute reconnaissance sociale, volent en éclat lorsque la réalité institutionnelle prend le dessus. La motivation, corollaire à un métier à la charge émotionnelle importante, devient une impuissance, et peut mener à de la maltraitance. Simon Erkes veut cependant être optimiste : “Le secteur social est en train de bouillonner actuellement. Les secteurs du logement, de la santé mentale, du handicap en viennent à se reposer sérieusement la question des référentiels. Mon espoir serait que cela donne une base commune qui s’éloigne des référentiels néolibéraux pris par les politiques publiques.“ Olivier Brolis abonde : “En cinq ans d’existence, nous voyons des changements tangibles. Ça bouge. Mais il faut être réaliste : c’est de l’institutionnel, avec de multiples acteurs, le chemin est long.“ Pour cela il faut combattre la fatalité : “Ce que nous observons sur le terrain, c’est l’importance d’écouter les professionnels, d’avoir leur retour par rapport à la réalité. Parler d’augmentation des salaires, c’est une bonne chose, mais ce n’est rien comprendre aux véritables problèmes et à leurs solutions. Par exemple, étendre leur autonomie, idéalement les faire participer aux décisions qui les concernent. Pas forcément toutes, mais au moins les décisions qui ont un impact sur leur travail. Et œuvrer à ne plus être dans une perspective fataliste quant aux occupants des maisons de repos, s’entendre dire : “ce monsieur-là, ça va être de pire en pire”. “ Ce qui va être “de pire en pire“, par contre, ce sont les évolutions démographiques. Cela doit nous pousser à nous attaquer à ce chantier. Pour Simon Erkes, cela ne fait pas de doute, “en l’état, nous ne répondons ni quantitativement au défi sociétal d’une population vieillissante, ni surtout qualitativement à la vie de ces personnes“.

Mais attention, l’enjeu, disent-ils, n’est pas de pointer du doigt telle ou telle institution. Pour Simon Erkes, “il faut continuer d’inventer de nouveaux lieux“, le message porté par l’association “c’est faire en sorte que l’expérience de vie soit positive en maison de repos, à domicile, dans des habitats collectifs, dans les centres d’accueil, et que les aînés aient des choix, différentes perspectives, selon leurs inclinations (certains préfèrent vivre en collectif, d’autres moins, etc.). Un choix porté par la personne elle-même, et non par des médecins seuls, ou par des proches qui prennent des décisions pour leur bien“.

UN AUTRE MODÈLE, UN AUTRE REGARD ?

L’enjeu pour l’ensemble des personnes concernées par le défi du vieillissement — on serait tenté de dire pour l’ensemble de la société — est de sortir par le haut de cette impuissance. Pour cela, un changement de regard est impérieux, et il passe, pour Simon Erkes et Olivier Brolis, par la mise au premier plan des personnes concernées, et les conséquences dans l’approche de l’accompagnement. Olivier Brolis indique cependant qu’on ne peut évoquer ce changement de regard sans se confronter à notre réalité présente : “On est mis dans des cases au regard de qui on est, on est perçu en fonction de notre situation socio-professionnelle (chômeur, indépendant, travailleur, étudiant). Ce statut modifie nos perceptions, nos regards sur les personnes. Une fois que l’on “perd” ce statut, en réalité on en “gagne” un autre : celui d’inactif, de pensionné. On est dans la catégorie “vieux”, définie comme la personne qui n’est plus contributive, plus utile, de qui on n’attend plus rien. Un “vieux”, c’est une personne dont on doit s’occuper et prendre soin. Aussi, “être vieux” signifie “fin de vie”, par définition : sans perspectives. On doit assurer sécurité et santé, en attendant la mort, sans la nommer. L’espérance de vie en bonne santé a pourtant fortement augmenté ces dernières décennies.

Reprendre le fil de la vieillesse avec un regard porté sur l’humain part de ce postulat : la perte de contrôle sur sa vie, donc de son autonomie, est un fait social constitutif de l’importance donnée au statut socio-professionnel. En ce qui concerne la perte de capacités, de démence, de vieillissement cognitif, etc., les approches centrées sur la personne offrent un nouveau prisme, qui diffère d’une approche de la vieillesse centrée sur les symptômes. Sans se substituer au corps médical, il s’agit de poser “un autre regard sur l’individu pris en tant que tel. Un individu possédant encore toute une série de ressources“. Simon Erkes fait sien “le regard inconditionnel positif : c’est un humain — même dans sa fragilité, ses limites, ses vulnérabilités — qui a des droits et des besoins fondamentaux qu’il s’agit de respecter“. Mais ce changement de modèle va plus loin que le recouvrement des besoins de base : être entendu et considéré, ce n’est pas une victoire, un aboutissement, mais une étape importante, nécessaire. “Notre premier changement de regard est là : voir la personne telle qu’elle est, avec ses compétences, ses envies, son expérience de vie, son projet, pour ensuite l’accompagner à vivre “une vie normale”. Ce n’est pas parce qu’on augmente en âge que l’on n’a plus de projet de vie, d’envies, que l’on n’a plus besoin de contacts sociaux, de trouver une place dans la société”. “Être pris en considération pour sa contribution à la société“, voilà une perspective émancipatrice. Et cette place, la crise sanitaire a pu la rendre visible de plusieurs façons :

D’une part, de nombreuses personnes se sont retrouvées “vieilles” malgré elles, en fonction des baromètres et mesures de confinement liés à l’âge ; d’autre part, dans leur contribution dans les équilibres familiaux (les grands-parents qui font office de crèche, qui vont chercher les enfants, etc.) et leur implication dans les associations. Pensons aux banques alimentaires qui ont dû fermer parce qu’on a dit aux “vieux”, “vous ne pouvez plus être là, vous risquez d’avoir la covid”. “ A contrario, lorsque l’individu est pris en compte, non sur l’étiquette qu’on lui met, mais simplement sur sa contribution effective, “il se mobilise d’autant plus facilement. Il a un rôle, une place, de la reconnaissance“. “Ce que l’on raconte sur les aînés, cela vaut pour tout le monde“, ponctue Olivier Brolis.

UNE PERSPECTIVE HUMANISTE

Que veulent-ils dire par ce changement de regard ? N’est-ce pas trop immatériel comme concept ? Simon Erkes ne l’entend pas de cette manière, au contraire : “Nos représentations affectent nos manières d’agir. S’interroger sur les assignations basées sur un préjugé concernant l’origine, le genre, le statut social, etc., ça revient à ça, fondamentalement : “qu’est-ce que je projette” sur l’autre ? “ Il poursuit : “L’âgisme, c’est la discrimination à l’âge : attribuer des caractéristiques spécifiques à un humain selon son âge (enfants, ados, “les jeunes” qui font une boum ou ces “vieux” qu’il faut soigner). Nombre de ces spécificités, liées au sexe, au revenu, à l’âge, etc., se retrouvent dans l’organisation concrète de la société. Dans notre cas, on observe qu’il en découle un marché spécifique “pour les vieux”. Notre perspective est différente : quels que soient son âge et les difficultés, nous sommes en face d’une personne, avec des ressources pour se mobiliser face à ses enjeux de vie, qu’elle identifie elle-même. L’accompagnant peut toujours offrir un cadre, qu’il soit lié à la sécurité ou à la santé, mais pour lui permettre d’avancer là où il souhaite aller. Précisons : il ne s’agit pas de course à la performance. En effet, “avec l’idée d’un regard positif inconditionnel”, il n’y a pas d’injonction de bons comportements ni d’ambition de résultats préétablis.

Nous l’invitons à développer ce point. En effet, sur de nombreux aspects, cela semble entrer en lien avec notre questionnement : comment sortir de la fatalité, de l’impuissance ? Il poursuit : “Dans la vision classique médicale, le sentiment de fatalité face aux diagnostics (de type démence) produit un discours délétère, des représentations, des projections, des assignations, sur l’ensemble des acteurs. Il nous arrive de parler de “nihilisme thérapeutique” : puisque rien ne semble fonctionner, le professionnel de santé se limite à donner à manger et à assurer l’hygiène. Ce fatalisme induit nécessairement un grand sentiment d’impuissance. L’horizon se réduit à de l’automatisme fonctionnel. On observe donc une grande déperdition en matière de sens, de vocation, dans le chef des professionnels. Chez la personne âgée, le soin devient la seule perspective, la seule expérience de vie. Notre changement de regard part de ce constat : nous proposons d’embrasser les incertitudes de la vie dans le temps qui reste, et cela passe par des essais. Donner des perspectives d’actions aux soignants afin de les sortir de cette fatalité qui fait que les aînés qui sont en situation d’accompagnement se sentent impuissants par la projection que l’on porte sur eux.“ À l’inverse, certains comportements liés au lien émotionnel, affectif donnent parfois des réactions qu’il faut pouvoir interroger, et contester : “c’est parce que j’aime ma maman que je ne veux pas qu’elle tombe, et donc je l’attache“. Et de poser la question de qui craint le plus la chute : le proche ou la personne âgée ?

EST-CE BIEN RÉALISTE ?

Leur approche n’est-elle pas irréaliste ; d’un optimisme forcé ? Leur réponse concernant les incapacités (cognitives, motrices) coupe court à cette idée. “Il serait absurde de les nier“, objecte Olivier Brolis. “Cela fait partie de la personne. Mais on va être attentif à ne plus voir cette incapacité comme une maladie qui découle de l’âge, mais comme un handicap. Et travailler à contourner ce problème (qui vient moins de la personne que de son environnement), pour que les tâches quotidiennes, les contacts sociaux, faire partie d’une communauté, etc. se poursuivent .“ Comment cela se passe- t-il concrètement ? “Ce que l’on propose, c’est d’arrêter de se baser sur les incapacités (anciennes ou récentes), pour se baser sur les capacités préservées de la personne et son évolution positive : apprentissage, expériences de vie. Faire de la place pour les envies, ce qui fait sens, ou pas, chez la personne. On ne va pas forcer quelqu’un à faire le ménage si cela ne prend pas sens pour elle ; par contre, il y a des personnes chez qui cela prend sens d’entretenir son chez-soi“.

Est-il possible de garder un cap positif quand les difficultés arrivent ? Un exemple concret concernant le handicap moteur permet, pour Olivier Brolis, de mieux comprendre ce que l’on entend par “difficultés“ : “Lorsqu’une personne lambda a un accident de la route, immobilisant ses deux jambes, il y a une prise en charge afin de lui permettre de recouvrer au maximum son autonomie, sa mobilité et travailler à sa réinsertion sociale et professionnelle. Bien sûr, la situation n’est pas idéale non plus pour les personnes en situation de handicap, mais il y a un accord moral, dans la société pour dire : une personne “jeune” doit pouvoir se déplacer, vivre une vie normale. Lorsqu’une personne “âgée” perd l’usage de ses jambes, la réaction est bien différente. Sa condition “de vieux”, face à une même situation, impliquera d’autres réactions : l’âgisme envers les vieux est donc patent. On s’entendra dire : “faut-il encore faire tous ces efforts pour une personne de son âge ?”. Cela ne semble pas évident : “Nous remarquons bien que l’on n’a pas encore beaucoup l’habitude de parler de discrimination à propos des personnes âgées. Avec cette particularité : avant d’être âgé, on est jeune. À l’inverse, sauf exception, on est femme toute sa vie ; et il n’y a pas de moyen d’éviter les discriminations raciales en devenant “blanc”. On ne nait pas vieux, on le devient. Et les discriminations de se cumuler.

Simon Erkes complète : “Ce sont certaines caractéristiques (âge, vulnérabilité, diagnostic) qui font perdre, presque par convention, l’autonomie à l’individu. Très simplement : la perte du sentiment de contrôle sur sa vie crée de la passivité (cognitive, motivationnelle, affective). Pourquoi est-ce que dans les maisons de repos, à un certain moment, les gens s’éteignent ? C’est parce qu’ils n’ont pas un espace à eux, qui vient d’eux.” Olivier Brolis pointe un autre aspect sensible : “Et, d’autre part, pourquoi ont-ils parfois des comportements “problématiques” ? Parce qu’ils explosent à certains moments. Pensez donc : lorsqu’ils sont mis à 19 h au lit et qu’à 3 h du matin, ils se réveillent parce qu’ils ont assez dormi, on leur donne un cachet. Qui peut supporter cela ?

Tous deux mettent l’accent sur les proches impliqués. L’autonomie de l’un empiète parfois sur celle de l’autre : “Ma position, dit Simon Erkes, c’est qu’on ne devrait pas avoir d’obligation morale d’accompagner sa famille. Certaines personnes, suivant leur parcours de vie, des relations entretenues au sein de la cellule familiale, ne sont pas en mesure de faire ce travail d’accompagnement. De même, un accompagnement réalisé dans une routine peu stimulante entretient insidieusement un sentiment d’impuissance.

DES DIFFICULTÉS INSURMONTABLES ?

Bien sûr, disent-ils, la réaction de la part des travailleurs, de la famille, ou des aidants proches, est de dire, face à ces changements de paradigmes : “vous avez raison, mais ce n’est pas possible. Le cas dont on parle est pire, on n’a pas les ressources, ça va prendre beaucoup de temps”. Et, insistent-ils, pour ces proches, “la sécurité” est primordiale. Simon Erkes et Olivier Brolis veulent lever les ambiguïtés : “Notre approche est l’ouverture d’un temps et d’un espace permettant d’essayer de nouvelles choses. Et très souvent, cela fonctionne. La difficulté, c’est effectivement trouver le temps, mais surtout cet espace pour essayer pratiquement, concrètement ce changement de regard et de pratiques.” Donneur de leçon, Senior Montessori ? Olivier Brolis réagit : “Nous ne sommes pas là pour asséner un programme. Au contraire. Par contre, il y a des choses pour lesquelles on dit : “ça, c’est fini”. Notre “leçon”, c’est vrai, c’est vouloir faire bouger les lignes, questionner les pratiques, bousculer certains statu quo“.

Simon Erkes conclut : “Notre message est clair : on veut sortir tout le monde de l’impuissance. Et s’il y avait des réponses toutes faites, ça se saurait. Par contre on peut essayer, collectivement, de se questionner autrement. Ce qui est frappant dans les formations, les conversations avec les familles, c’est quand on les invite à essayer de toutes petites choses. Par exemple, offrir un choix à une personne concernée. On peut traduire cela par deux approches : “si tu ne sais pas pour quelqu’un d’autre, demande-lui’, c’est-à-dire ne pas présager que l’on sait à la place de l’autre, c’est une démarche égalitaire ; et “Essaye”, car il n’y a pas de programme clé en main. La démarche sous-jacente à l’essai, c’est d’essayer des choses différentes, mais pas de buter sans cesse sur le même obstacle ! Projeter un regard capacitaire sur une personne qui a plein d’assignations négatives, c’est faire revivre des expériences et remettre de la confiance en soi et construire ou restaurer de l’estime de soi, rendre des prises sur les choses, et donc travailler sur le sentiment de puissance.


Image : © photo Alex Boyd – unsplash.com

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