LE FANTASME DE LA DOMINATION JUIVE, L’ANTISÉMITISME ET L’ANTIJUDAÏSME CONTEMPORAIN

par | BLE, Dominations

Trois objectifs président à l’écriture de cet article : répondre partiellement aux difficultés rencontrées lorsqu’on lutte contre l’antisémitisme dans un cadre progressiste et antiraciste ; comprendre ce que peuvent recouvrir l’antisémitisme et l’antijudaïsme ; et dans une perspective libre exaministe, donner l’exemple d’un faux pas « antijudaïque » énoncé dans un essai contemporain.

L’imputation d’une « domination juive » constitue une tendance de fond de notre imaginaire social et politique occidental, depuis l’émergence de la chrétienté, voire avant, depuis la Bible hébraïque. Lorsqu’on se penche sur cet imaginaire d’une domination juive à travers les âges fait de ruptures et de continuités, d’accalmies, de troubles et de torpeur, on constate que son caractère paradigmatique prend le dessus sur son caractère particulier. Aussi, cet imaginaire devenant hantise et reposant — ou non — sur la rencontre avec les Juifs, aura été le prétexte légitimant leur domination, exclusion, discrimination, extermination. Par conséquent, un rappel de ces quelques faits constitue l’occasion de délivrer un éclairage sur la question de la domination, et sur l’originalité du double ressort de la haine antijuive : la légitimation d’une domination sur une population que l’on agrège, et que l’on présente comme dominatrice. Nombreuses sont les accusations pour satisfaire sa jouissance autoritaire : les Juifs sont un Peuple déicide, à la manœuvre dans la Traite atlantique[1], les dissolvant de l’unité nationale, dominant le monde dans le fameux faux Les Protocoles des Sages de Sion, pionniers de la domination capitaliste. Liste interminable, les Juifs constituant l’ennemi intérieur ou extérieur privilégié. Par ce biais fondamentalement conspirationniste, l’antisémitisme s’est historiquement fait une place au sein des luttes émancipatrices (« la lutte contre les dominations »), en plus d’être une xénophobie plus couramment observée à l’extrême droite de l’échiquier politique.

Pointons trois difficultés dans la lutte contre l’antisémitisme…

 1/ Tout d’abord, l’immense bibliographie sur le sujet — et sur l’histoire juive en général[2] — rend modeste, et cet article entend donner quelques sources et références. Si des balises historiques, c’est-à-dire l’ensemble des faits établis et discutés par les historiens[3] est une base commune pour tout honnête homme, il en va généralement autrement de l’interprétation et des usages des concepts et orientations politiques que l’on peut en retirer. Par exemple, tandis que nombre de chercheurs établissent une stricte césure entre un antijudaïsme traditionnel et religieux avec l’antisémitisme scientifique (biologique, raciste et exterminateur) prenant sa suite en 1880, d’autres conçoivent une historiographie plus imbriquée, distinguant différentes formes d’intimités tout en relevant de fortes continuités[4]. Le sujet monte en complexité à mesure que l’on s’en approche et de nouvelles interrogations émergent : s’il existe une distinction entre antijudaïsme et antisémitisme, certains se demandent pourquoi il faudrait distinguer l’antisémitisme du racisme[5] ; quand, enfin, il ne s’agit pas de questionner les liens entre antisémitisme/antijudaïsme et antisionisme[6]. On comprend que plonger à froid dans ce corpus donnerait le tournis à n’importe qui.


2/ Notre deuxième point prend racine dans l’importance à distinguer les différentes perceptions et conception de l’antisémitisme dans l’espace public, dans l’espace savant et dans l’espace militant, de droite comme de gauche[7]. Dans ce dernier espace, qui se veut progressiste et antiraciste, les difficultés se traduisent par un flou souvent paradoxal autour de la quantité et de la qualité des actes et paroles antisémites ou non. Il est avancé que, tout à la fois l’antisémitisme ne serait plus que résiduel et qu’il serait l’objet d’une instrumentalisation visant à faire taire des paroles dissidentes, racisées, et/ou à légitimer « le sionisme ». Aussi, il est asséné que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, peu de personnes ne disconviennent plus du caractère intolérable de l’antisémitisme, que sa présence est confinée à l’extrême droite et qu’il est parfois l’expression malheureuse d’un ressentiment à l’encontre de politique antisociale. Surmonter cette difficulté consiste donc à se frayer un chemin, à avancer avec méthode.

3/ Le troisième point découle directement du point 2, et consiste à s’entendre dire que les Juifs bénéficieraient désormais d’un outrageux traitement de faveur appelé « philosémitisme d’État », qui n’est pas sans rappeler l’accusation de « privilège juif » de sinistre mémoire, tandis que, par un jeu de vases communicants, les personnes issues de l’immigration postcoloniale seraient les nouveaux Juifs[8]. Selon cette logique allant à contresens d’une juste compréhension du racisme structurel et de la spécificité de l’antisémitisme, il faudrait donc enjoindre les Juifs (re)devenus dominateurs à faire preuve de plus de discrétion et d’humilité, pour leur bien ; tandis que, dans la même logique, militer contre l’antisémitisme serait devenu anachronique et de droite. Il serait donc une perte de temps de se pencher sur un problème aussi mineur, qui ne serait finalement que l’expression d’une « communauté influente ».


…Et tentons d’y répondre (partiellement).

L’antisémitisme succède-t-il à l’antijudaïsme ? Traitons cette question dans le sillon creusé par David Nirenberg, dans un important ouvrage qui vient de paraitre en français : Antijudaïsme, pilier de la pensée occidentale[9]. Il s’agit pour l’auteur d’expliquer le rôle social de l’antijudaïsme. Concept distinct du judaïsme réel, le « judaïsme » de l’antijudaïsme est construit plus ou moins savamment à partir du corpus juif, pour devenir une explication nécessairement fausse mais opportune des aléas et des malheurs touchant les sociétés. Dans cette logique, la vérité émergeant de l’esprit critique se situe du côté de l’antijudaïsme, tandis que l’erreur se situe dans le « judaïsme ». Son étude panoramique (de l’Égypte antique à la Modernité européenne) donne à penser la fonction et permanence des figures juives (au sens de représentations objectales) tout au long de l’histoire. Si celles-ci prédominent démesurément l’espace mental des individus et sont sans commune mesure avec la présence réelle des juifs eux-mêmes, nous dit en substance Nirenberg, c’est parce que ces figures ont été construites comme des soupapes de la critique, des fictions fondamentales de dédouanement et de ressentiment orienté vers l’extérieur du corps social (le Juif étant l’élément perturbateur extérieur). Par conséquent, se débarrasser du « judaïsme », même sans la présence des Juifs, ni même haine véritable envers les Juifs (à la différence de l’antisémitisme), est nécessaire pour améliorer la société, son environnement social. Mais comment combiner cet antijudaïsme, et l’antisémitisme datant de la fin du 19e siècle ? Au 18e siècle, les Juifs sont revenus en nombre en Europe après en avoir été chassés au cours des siècles précédents[10]. Cette présence renouvelée de la population juive au sein d’un espace européen travaillé par l’antijudaïsme a créé le terreau d’une confrontation, d’une dynamique de haine, que l’on nomme depuis « antisémitisme ». Mais l’un et l’autre peuvent coexister dans l’espace et le temps.

Répondons aux points 2 et 3 concernant les perceptions l’antisémitisme et notre capacité à l’affronter en tant qu’acteur laïque promouvant progrès social et rationalité (nous évoquerons plus spécifiquement l’antisémitisme de droite et d’extrême droite dans un prochain article). Partons pour ce faire d’un article intitulé Le non-sujet de l’antisémitisme à gauche[11] faisant l’état des lieux de la lutte contre l’antisémitisme. Il conclut à un silence problématique et propose une mise à plat radicale pour dépasser les enjeux politiques liés des identités militantes. Cela passerait par la reconstruction d’une éthique antiraciste qui brise le non-dit de l’antisémitisme : « l’antisémitisme n’est pas tant une fracture de la gauche que l’objet d’un silence, source de malaise pour les juifs en milieu “progressiste”. Dans la lignée de la thématisation douloureuse du racisme structurel accomplie par l’antiracisme politique au cours des années 2000 et 2010, le travail de “fracturation” autour de l’antisémitisme, avec tous les déchirements qu’il implique, reste à faire »[12]. Tant que des normes de preuves irréalisables seront exigées, tant qu’elle acceptera en son sein des antisémites au nom de la camaraderie ou de la stratégie politique, tant qu’elle « prétendra systématiquement que la personne est attaquée parce qu’elle soutient une campagne de solidarité avec la Palestine, même si le problème initial est sans rapport » [13], tant qu’elle criera invariablement à la calomnie et à l’instrumentalisation, la gauche restera dans le déni. Ces postures contribuent à faire baisser notre vigilance, notre seuil de tolérance et notre intelligence collective et nuisent à la lutte contre l’antisémitisme et tous les racismes.

D’un autre côté, on constate de réelles marques de sympathies pour les Juifs victimes du nazisme ou des pogromes (« plus jamais ça ! ») : il est vrai que les Juifs morts sont dociles. Il en est tout autrement de l’histoire juive contemporaine, notamment lorsqu’elle est indexée sur Israël. Celle-ci suscite bien plus de méfiance et de ressentiment, au point de voir réapparaitre les tropes antisémites et/ou antijudaïques. Alors qu’il n’est généralement demandé que deux choses : une banale indifférence, et la prise en compte honnête des torts et menaces de l’antisémitisme d’où qu’il vienne. Le problème se situe dans la cécité d’un antiracisme qui ne prend pas en compte les structures matérielles d’émergence et de persistance du racisme contemporain, dont l’antisémitisme est une déclinaison singulière, elle-même le produit historique de cet antijudaïsme au long cours.

*

De la théorie à la pratique

Plutôt que plonger dans le passé et lister la liste interminable des manifestations d’antisémitisme, il m’apparait plus stimulant d’illustrer, avec un esprit libre exaministe, ce que peut être une réflexion critique prenant en compte la fonction elle-même critique de l’antijudaïsme contemporain. Si l’ouvrage de David Nirenberg s’arrête en 1948, il précise par ailleurs qu’il y a (aussi) de l’antijudaïsme dans la modernité[14] : par conséquent, rien n’empêche d’utiliser ces catégories d’analyse pour regarder lucidement notre présent et donner une illustration exemplaire de la difficulté à lutter contre l’antisémitisme, ou dans ce cas, les énoncés antijudaïque. D’une part, comme nous l’avons évoqué, parce que la boite à outils de la majorité de la gauche militante n’est pas à jour, et d’autre part, parce que même un esprit savant, critique et antiraciste n’est pas à l’abri d’un faux pas.

Socle et pilier : une histoire d’antijudaïsme contemporain

Dans Misère de l’antisionisme[15] le philosophe, talmudiste et fin lecteur Ivan Segré dévoile la toile d’un antisionisme français présent aux extrêmes centre, droite et gauche comportant des composantes antijudaïques ou antisémites. Cela l’amène à jette un regard ambivalent sur le livre d’Achille Mbembe, éminent penseur du politique et de l’histoire, Politique de l’inimitié[16]. « Un beau livre », estime Segré, dont les propos sur l’éthique du passant comme un double rapport de solidarité et de détachement l’émeuvent, « comme si elle touchait une fibre secrète. » Une fibre hébraïque ? « Le mot “hébreu”, ivri, est en effet construit sur le verbe lavoor, “passer, traverser” » explique-t-il. « L’hébreu traverse, détaché et solidaire, présent et séparé ; il n’appartient à aucun lieu en propre, mais à tous les lieux ensemble. Le nom “hébreu” signalerait de la sorte un ethos frère de “l’éthique du passant” » (p.52). Cependant, cette fraternité est obscurcie par une interprétation pour le moins curieuse des motifs présidant à l’occupation illégale des Territoires palestiniens par Israël (pages 64 et 69 du livre d’Achille Mbembe)[17]. Ivan Segré résume le propos  avec justesse : « l’occupation israélienne des Territoires palestiniens donnerait à voir un régime plus redoutable encore que celui qui prévalut en Afrique du Sud, d’une part parce qu’elle » s’appuie sur un socle métaphysique et existentiel fort singulier », d’autre part parce qu’elle recourt à des moyens de hautes technologies. Qualifions son analyse d’heideggérienne puisqu’elle est fondée sur un double postulat : celui d’une négativité intrinsèque au judaïsme d’une part ; celui du primat de la technique d’autre part (soit l’idée que la différence technologique touche à la nature du phénomène politique) ». Pour penser les dispositifs de contrôles et de domination inique et brutale mis en place par l’État israélien à l’encontre des Palestiniens, ce que personne ne conteste, Achille Mbembe déplie 3 sources : la question de la technique (que Segré apprécie à l’aune de son analyse d’Heidegger), l’histoire de l’apartheid, et un « socle métaphysique ». Ce dernier venant singulariser l’État d’Israël et son « projet de séparation » : « ce projet s’appuie sur un socle métaphysique et existentiel fort singulier. Les ressources apocalyptiques et catastrophistes qui le sous-tendent sont de loin plus complexes et plus enracinées dans un temps plus long que toutes celles que rendait possibles le calvinisme sud-africain », précise le penseur camerounais (p.64). Quel est donc ce socle métaphysique apocalyptique et catastrophiste étrangement mis en face du calvinisme sud-africain[18] ? C’est le judaïsme. De fait, Mbembe laisse peu de place au doute quand il explique que « le désir d’apartheid et le fantasme d’extermination », « dont le premier terme au moins a été rapporté plus haut au “projet israélien” » fait remarquer Segré[19], « s’inscrivent ‘’dans une continuité expresse avec la lex talionis (la loi du talion) de l’Ancien Testament’’ » (p.69). Du « socle métaphysique et existentiel », en passant par le « projet israélien de séparation », on devrait donc reconnaitre le nom propre d’Israël, tirant sa ressource apocalyptique et catastrophiste de l’Ancien Testament. Manifestation d’une puissance diabolique, le judaïsme via Israël oppresserait non seulement les Palestiniens, mais participerait à contaminer le monde contemporain de sa nuisance en se liant à la question de la technique. Il faut donc en toute logique se débarrasser du « judaïsme », comme défini avec Nirenberg, afin de libérer des sociétés de la crise dans lesquelles elles sont plongées (ici, en se libérant de la lex talionis). En se mêlant à une critique antisioniste, cette pensée contribue à renforcer l’idée de ce que l’on appela jadis la « juiverie mondiale », force dominatrice et contribuant à renforcer les dominations, et dont le salut existentiel de l’homme repose sur son affranchissement. Changement d’époque, il s’agit désormais de dénoncer l’exportation du « projet israélien de séparation » puisant dans un « socle métaphysique et existentiel fort singulier ».

Il n’est finalement pas étonnant que l’antijudaïsme persiste à être un pilier de la pensée occidentale, si on lit aux détours des considérations humanistes d’un auteur contemporain aussi remarqué qu’A. Mbembe que les exactions d’un État — et cet État par association — sont pires que d’autres, notamment celles du régime d’apartheid sud-africain, parce qu’elles s’appuient sur un socle métaphysique et existentiel très singulier ayant quelque rapport avec « l’Ancien Testament ». Soyons donc moins paradoxal qu’Mbembe, et à l’inverse de son manque de discernement concernant les processus de dominations, prenons le chemin de l’éthique du passant /ivri, pour les juguler : « Devenir-homme-dans-le-monde n’est ni une question de naissance ni une question d’origine ou de race. C’est une affaire de trajet, de circulation et de transfiguration » (p.166).


[1] Voir Edith Bruder, Histoire des relations entre Juifs et Noirs, Albin Michel, 2022.

[2] Le travail à destination du grand public réalisé par Pierre Savy est à ce sujet remarquable : Pierre Savy (dir.), Histoire des Juifs, Un voyage en 80 dates de l’Antiquité à nos jours, PUF, 2020.

[3]  Voir par exemple Carol Iancu, Les mythes fondateurs de l’antisémitisme. De l’antiquité à nos jours, Édition Privat, 2017 ; Leon Poliakov, Histoire de l’antisémitisme, Seuil, 2018 ; Riccardo Calimani, Le préjugé antijuif. Introduction à la dynamique de la haine, Tallandier, 2009.

[4] C’est le cas de Yosef Hayim Yerushalmi, L’antisémitisme racial est-il apparu au XXe siècle? De la limpieza de sangre espagnole au nazisme continuités et ruptures, Esprit, Mars-avril 1993, N°190 ; et de David Niremberg, Antijudaïsme, Pilier de la pensée occidentale, Labor et Fides, 2013 (2023). Voir aussi Jean-Frédéric Schaub et Silvia Sebastiani

Race et histoire dans les sociétés occidentales, Albin Michel,2021.

[5] Nous renvoyons le lecteur à cette table ronde organisée par le Mémorial de la Shoah : L’antisémitisme est-il un racisme comme les autres ?, 24 mars 2022, https://www.youtube.com/watch?v=xNeCDt2lQh0

[6] À ce sujet, lire l’entretien : Moishe Postone, Le sionisme, l’antisémitisme et la gauche http://www.palim-psao.fr/2019/02/le-sionisme-l-antisemitisme-et-la-gauche-par-moishe-postone.html

[7] Voir les livres de Michel Dreyfus, L’antisémitisme à gauche. Histoire d’un paradoxe, de 1830 à nos jours, Paris, La Découverte, 2011 et Robert Hirsh, Sont-ils toujours des Juifs allemands ? La gauche radicale et les Juifs depuis 1968, Arbre Bleu, 2017 et La gauche et les Juifs, Le bord de l’eau, 2021.

[8] C’est notamment la thèse d’Enzo Traverso dans La fin de la modernité juive. Histoire d’un tournant conservateur, Paris, La Découverte, 2013.

[9] David Nuremberg, op.cit.

[10] « K. “, revue notamment construite autour de cette question relative à la présence juive en Europe. Les travaux du démographe Sergio Della Pergola apportent des éléments de réponse. Voir son entretien avec Jacques Ehrenfreund, ‘L’Europe est revenue au même pourcentage de Juifs que celui qui prévalait au Moyen âge’, K. Les Juifs, L’Europe, le 21e siècle, 21 mars 2021. https://k-larevue.com/on-est-revenu-en-effet-au-meme-pourcentage-de-juifs-en-europe-que-celui-qui-prevalait-au-moyen-age/

[11] Brenni, C., Krickeberg, M., Nicolas-Teboul, L. & Zoubir, Z. (2019). Le non-sujet de l’antisémitisme à gauche. Vacarme, 86, 36-46. https://www.cairn.info/revue-vacarme-2019-1-page-36.htm

[12] Brenni, C., Krickeberg, M., Nicolas-Teboul, L. & Zoubir, Z., art.cit.

[13] Spencer Sunshine, Sur les techniques de déni utilisées par la gauche pour éviter de traiter l’antisémitisme, 2016, http://mondialisme.org/IMG/pdf/Spencer_Sunshine_Techniques_de_de_ni.pdf

[14] Antijudaïsme, Rencontre avec l’historien américain David Nirenberg, animée par Nicolas Weill, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, 28 juin 2023. https://www.youtube.com/watch?v=hxuSxVPdTPI&t=2276s

[15] Ivan Segré, Misère de l’antisionisme, Éditions de l’Éclat, 2020.

[16] Achille Mbembe, Politique de l’inimitié, La Découverte, 2016.

[17] Notons que notre propos se distingue de l’appel à la censure de la part d’un ministre allemand

[18] Faut-il rappeler que ce n’est pas la lutte contre « le calvinisme » qui a mis fin à l’apartheid ?  

[19] Ivan Segré, op.cit. p.52. Il précise en sus que « la loi du Talion » n’est pas spécifique au judaïsme, étant consignée un millénaire plus tôt dans le Code de Hammourabi et que sa signification judaïque, et plus spécifiquement talmudique, conduit à éthique de la réparation (tikoun), « la perte d’un œil n’est pas compensée par un œil, mais par la valeur d’un œil ».

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