LIVRE-EXAMEN : FAIRE JUSTICE – MORALISME PROGRESSISTE ET PRATIQUES PUNITIVES DANS LA LUTTE AUX VIOLENCES SEXISTES

par | BLE, Justice, NORMER & PUNIR

Elsa Deck Marsault, Faire justice. Moralisme progressiste et pratiqueS punitiveS dans la lutte contre les violences sexistes, Paris : La fabrique. 2023, 170 p.

“Le défi le plus complexe et le plus urgent qui s’offre à nous aujourd’hui est d’explorer de nouveaux terrains d’application de la justice où la prison ne serait plus notre unique point d’ancrage” (Angela Davis[1])

Les analyses sur les effets délétères du système pénal et carcéral sont connues et dénoncées systématiquement depuis des lustres. Michel Foucault, dans Surveiller et punir (1975), développe l’idée que la prison est un échec depuis sa naissance et, pourtant, elle résiste à l’analyse de son échec. Il nous est apparu que la sensibilisation sur cet échec et donc sur la problématique carcérale et ses conséquences contreproductives (elle ne diminue pas, voire fabrique la récidive, elle renforce les problèmes qu’elle est censée résoudre : par exemple, à l’inverse de réinsérer, elle amplifie les désaffiliations sociales ; elle est un outil de gestion de la pauvreté, etc.), n’était plus suffisant et nous enfermait dans « l’impensé » du système pénal dénoncé. En d’autres termes, cognitivement, parler de prison pour tenter de s’en libérer, semble, à l’inverse, nous enfermer dans le concept en l’essentialisant. Une des manières de sortir de cette impasse et de notre « pénalo-dépendance » est de se décentrer, afin de penser d’autres modes de réaction sociale, de résolution de conflit en s’inspirant de modèles de justice non punitive, réparatrice,  ?restauratrice, transformatrice ou encore abolitionniste. De nombreuses séances publiques[2] ont été consacrées par Bruxelles Laïque à ces nouveaux questionnements. Notre récent podcast « Matrice pénale »[3] s’est intéressé à la manière dont la justice pénale traite le phénomène des violences sexistes et sexuelles à l’égard des femmes et aux horizons à explorer pour s’inspirer d’autres modes de justice (non punitive) et de résolutions de conflits. Pour s’émanciper de la théorie, l’étape suivante est d’identifier des lieux de militance, des collectifs, des communautés d’appartenance où s’exercent ces tentatives d’autonomisation par rapport au système pénal. La récente parution du livre de Elsa Deck Marsault – qui traite justement de la justice intracommunautaire – vient éclairer cette zone grise de nos tentatives d’exploration, puisqu’elle nous livre des constats et analyses de terrain. Il en ressort de véritables étonnements (comme la reproduction – dans certaines situations de conflits – du modèle punitif dans les communautés militantes progressistes qui s’exercent à la justice intracommunautaire) et des pistes, qui à l’aune de nos propres réflexions, sont au balbutiement des perspectives d’une justice non punitive.

En partant de son expérience de militante (notamment membre fondatrice du collectif Fracas en France[4]) puis d’accompagnatrice en justice intracommunautaire dans les communautés et collectifs militants, Elsa Deck Marsault réalise que – face aux violences qui traversent ces espaces – les réponses sont parfois empreintes d’une justice punitive. On peut ainsi assister dans ces milieux à une reproduction des logiques d’exclusion et de vengeance (la menace, la pression, l’exclusion, le harcèlement, la dénonciation publique, la manipulation des faits et des discours ou la discréditation politique) sans les garanties attenantes au droit. Un constat d’autant plus détonant qu’il s’applique aux milieux féministes et queer luttant notamment contre les violences sexistes et sexuelles et aux espaces prônant la justice sociale et l’abolitionnisme pénal.

Ces constats ne nuisent-ils pas à des personnes déjà engagées dans des luttes difficiles et pour certaines, portant des vécus douloureux ou subissant des oppressions cumulées ? Mais comme l’auteure le clame fort justement : « C’est parce que nous sommes capables du meilleur, qu’il faut interroger ce que nous faisons de pire » (p.14). La première étape pour sortir de cette impasse est de reconnaitre « la violence des espaces dans lesquels nous luttons » (p. 7),se réapproprier le conflit et tendre vers des pratiques empreintes de l’idéal d’une justice transformatrice et abolitionniste.

Mais, avant tout, comment expliquer ces contradictions internes ?

Déni de conflictualité, militantisme fractionné et moralisme réprobateur

L’autrice déplore la fragmentation et la parcellisation du militantisme progressiste contemporain dont les communautés d’appartenance féministes et queer ne sont pas épargnées : « Comme si nos intérêts n’étaient plus communs mais opposés » (p. 16). Une des causes de cet éparpillement serait l’inaptitude à faire face à la conflictualité et aux divergences d’opinion. Cette inaptitude découlerait, entre autres facteurs, de la perte de puissance des luttes progressistes face aux actes « impunis » des groupes dominants (De Darmanin et consorts aux entreprises responsables des désastres écologiques). Il y aurait comme un « effet de balance entre notre impuissance générale et notre puissance communautaire, qui engendre une exigence toujours grandissante dans les milieux militants » (p. 18). L’hypothèse présentée ici est dès lors que les tentatives de reconquête de la puissance au sein des communautés d’appartenance passent par un puritanisme politique qui ralentit et divise (comme bannir des mots et des comportements oppressifs individuels).

Les communautés succombent ainsi à ce qu’elle nomme « un moralisme justicier et réprobateur » (p. 19).  Ce moralisme a pour conséquence d’individualiser les rapports de domination, et participer de ce fait à l’invisibilisation des mécanismes structurels responsables des rapports d’oppressions : « Les structures de pouvoir et rapports d’oppression (sexisme, racisme, classisme, validisme, etc.) sont présentés comme jouant uniquement au niveau individuel, à travers des positions binaires et exclusives : dominant.e ou dominé.e, oppresseur.se ou oppressé.e, opprimé.e ou privilégié.e. Dans cette approche, chaque couple est pensé de manière cohérente et insécable, chaque terme étant défini dans son seul rapport à l’autre : les priviléges sont considérés comme le simple opposé à l’oppression ; les dominant.e.s sont celleux qui dominent les dominé.e.s, etc »(p. 22).

Ce virage tend donc à surinvestir la « critique culturelle » au détriment de « l’économie politique » et d’adopter une “politique attentiste et tournée vers les institutions (…) au détriment d’une politisation du conflit” (p. 23).

Cette dépolitisation du conflit peut mener aussi, à l’inverse, à un “contexte de méfiance, d’épuisement militant et de souffrances individuelles et collectives [qui] est particulièrement favorable à la prolifération des pratiques punitives. Plus que de simples agissements individuels, c’est un véritable système punitif qui est développé au sein des milieux militants” (p. 30).

La surenchère punitive 

Tous les ingrédients sont dès lors réunis pour réagir à la violence par la violence : « En mêlant rejet de la police et huis clos, constitué par des personnes qui cherchent à rééquilibrer les injustices sociales au sein même de leur groupe, le contexte est favorable au déroulement de nombreux excès » (p. 31). On assiste même parfois à une surenchère punitive qui peut être sans limites (telles celles fournies par le droit par exemple) : “Qu’on parle de remontrances et de critiques publiques, d’exclusion ou encore de harcèlement, l’arsenal punitif venant se substituer à l’arsenal juridique est tout aussi fournie et varié” (p. 33).

Si les militantes féministes divergent entre un « féminisme carcéral » (plus de peines) et les abolitionnistes du pénal, elles sont unanimes pour critiquer l’absence de prise en compte des besoins des « victimes » par le système pénal classique. L’autrice constate que la justice intracommunautaire aurait tendance, dans certaines situations-problématiques, soit de ne pas prendre en compte la position de la « victime », soit, à contrario à rendre impossible toute remise en question du récit de celle-ci : “La “victime” peut être réduite par le groupe soit à une position passive, sans capacité d’agir ou de choisir, soit, plus rarement à une position de surpuissance, par la légitimité excessive que l’on accorde à ses demandes” (p. 54). Pour le premier cas de figure, elle évoque plusieurs récits dont le cas de M qui victime de viol par T, décide de ne pas porter plainte et, restant ami avec T, fera l’objet d’une dénonciation publique sur une liste de diffusion disant que M soutient les violeurs (p. 34). De l’autre côté du continuum, la nécessité de remettre la victime au centre de la reconnaissance et de la croire « (…) est un cri de ralliement primordial dans une société où la culture du viol, les crimes racistes ou encore la pédocriminalité sont aussi répandues. Pour autant, comment penser que toute personne se disant victime de quelque chose l’est ? » (p. 45). Elle plaide dès lors pour toujours agir de manière précautionneuse, sans céder à l’urgence, au risque de se tromper de cible ou de reproduire des violences.

Cette mise à bas des droits fondamentaux est d’autant plus dangereuse qu’il arrive que les mesures punitives se cumulent en crescendo : quand le groupe exige, par exemple, une demande de reconnaissance de faits et d’excuse pour passer ensuite quand même à une pure vengeance exercée sous forme de violence physique. L’autrice a également constaté des mesures sans lien avec les faits supposés ou réels comme celle de démissionner de son travail ou de ne plus avoir de relations amoureuses et sexuelles : “ce type de revendications nient complétement les droits fondamentaux individuels et s’effectuent parfois sans aucune corrélation avec la gravité des faits supposés” (p. 56). Elle met en garde contre les effets graves de cette non prise en compte du critère de proportionnalité : “Les répercussions sont donc multiples et délétères : l’exclusion d’une communauté ou l’enfermement dans des territoires restreints avec interdiction de rentrer dans certains espaces ; la suppression de ressources sociales, financières, matérielles ; les retombées sur la santé mentale et physique, etc. En prenant tout cela en compte comment mesurer la proportionnalité entre l’acte commis et les effets de la sanction prise” (p. 62).

Loin donc de répondre aux vœux d’une autre justice, ces cas montrent l’omniprésence de réflexes punitifs et de vengeance, visant à répondre au mal par le mal : “Comment appliquer la condamnation de quelqu’un.e qui a mal agi et qui ne prend pas ses responsabilités quand nous-mêmes, nous lui infligeons une violence sans prendre nos responsabilités ? L’usage légitime (et ou légalisé) de la violence fait partie des privilèges des classes dominantes. Se réapproprier une violence confisquée, l’utiliser pour rétablir un équilibre dans une situation qui nous paraît inéquitable par des rapports de pouvoir inégaux, est une stratégie militante et féministe possible pour reprendre du pouvoir sur nos vies. Mais alors quelle est la différence entre un usage féministe de la légitime défense pour se réapproprier notre puissance collective et une pure vengeance individuelle ?” (p. 63). Pour Elsa Dorlin, citée par l’autrice, la violence est un outil d’autodéfense féministe, et est “la conséquence logique d’une analyse de l’oppression des femmes et de leur maintien dans la minorité comme étant un fait structurel de l’État”. L’autodéfense est dès lors, un processus de réhumanisation, une stratégie pour combattre les structures oppressives.  Pour différencier “autodéfense” et “vengeance”, la question de l’objectif est centrale : « L’acte est-il commis pour faire cesser une situation de violence et mettre en sécurité les protagonistes ? Est-il commis à titre préventif vis-à-vis d’une personne récidiviste ou qui détient le pouvoir nécessaire pour échapper à toute justice institutionnelle ? Ou, au contraire, cet acte prend -il source dans la colère pour répondre à un traumatisme passé ? Porter un jugement sur de tels actes est complexe étant donné le nombre de faits de violence qui sont commis en toute impunité chaque jour à l’encontre des populations minorisées” (p. 65).

Travailler sur le collectif, le conflit et les aspirations d’une justice transformatrice et abolitionniste

La justice intracommunautaire est une justice de terrain (descriptive) avec des éléments de réponses punitives, restauratrices, transformatrices. Elle définit la justice transformatrice « comme toute initiative abolitionniste qui œuvre pour la justice sociale et lutte contre les discriminations en redonnant du pouvoir aux personnes directement touchées par ces violences » (p. 104). Ce modèle de justice, qui est l’idéal à atteindre, repose sur une vision politique engagée de changement (volonté prescriptive) et contient comme présupposé “que le conflit ou le fait de violence est l’opportunité pour le groupe et les individus de se transformer. C’est le moment où s’éclairent les dysfonctionnements latents, les normes sociales, et c’est l’opportunité de les travailler pour aller vers une société plus juste et égalitaire. Quand on utilise des mesures de justice transformatrice pour résoudre une situation de violence, on fait preuve d’une volonté prescriptive : transformer la société, mais aussi les individu.es.” (p. 90).

Pour y arriver, il faut passer par “un travail d’autonomisation et de critique des institutions qui font la justice aujourd’hui, et qui sont intrinsèquement inégalitaires” (p. 92).Il s’agit donc de sortir d’une position attentiste et de rappeler les propos d’Elsa Dorlin[5], lorsqu’elle déclare qu’on « ne peut pas demander la protection à un Etat alors que c’est la politique de cet Etat qui vulnérabilise et expose à la violence, en tous cas qui la laisse être perpétuée et qui la perpétue lui-même ».  

Les conditions préalables étant également d’avoir une réflexivité et porter une critique constructive sur ses propres mécanismes pour enfin se structurer et avoir pour horizon une justice abolitionniste qui va de pair avec le fait de « penser un monde non capitaliste, où chacun.e aurait du temps et de l’énergie à consacrer à son lieu de vie et de communauté » (p. 93). 

Elle évoque aussi la piste du décloisonnement lorsqu’elle insiste, en fin d’ouvrage, sur l’importance de créer “des liens nationaux et transnationaux, ainsi que trouver de l’aide au niveau institutionnel. Cette mise en lien nécessite de faire des compromis avec nos allié.e.s de terrain et de développer des alliances bien définies malgré nos désaccords politiques. A mes yeux, ces compromis sont nécessaires si nous voulons acquérir une autonomie militante pour devenir de réelles puissances locales en matière de justice sociale” (p. 132).

 Conclusion

On peut saluer l’arrivée de cet ouvrage à un moment où il manque en Belgique des données empiriques sur les tentatives d’élaborer des modèles de résolutions de conflits non punitifs. Il est toutefois basé sur un récit personnel (donc sur des terrains limités) et non sur des données de type scientifique, ce qui nécessite d’en mesurer la dimension subjective et de prôner des recherches-action ou des recherches collaboratives sur les sujets et questionnements abordés.

Nous pressentons que certains contenus vont faire réagir les lieux directement concernés par la critique de la surenchère punitive, de surcroit les communautés féministes et queer luttant contre les violences sexistes et sexuelles. Est-il vraiment pertinent de venir fragiliser des lieux d’appartenance redonnant à des personnes – cumulant souvent des vécus oppressifs – un refuge, une sécurité, une solidarité ? Rappelons ici que l’auteure fait aussi récit d’expériences de justice intracommunautaire positives et dans la droite ligne d’un horizon de justice transformatrice. Mais l’intention du livre est d’interpeller sur les dérives au moment où il est primordial de faire preuve de lucidité face aux réflexes « oppressifs » (ici punitifs) qui nous habitent toutes et tous. 

Comme l’auteure, nous pensons que cette invitation à l’autoréflexivité est pourvoyeuse de force pour ces collectifs : “C’est parce que nous sommes capables du meilleur, qu’il faut interroger ce que nous faisons de pire” (p. 14).

Nous ne pouvons nier les très probables tentatives de récupération de ces propos (notamment par le mouvement masculiniste) à des fins inverses de celles proposées par l’auteure. La critique de la mise à bas de certains droits fondamentaux (de la défense, par exemple) est déjà récurrente autour du mouvement “me too” et l’auteure confirme les dangers de l’éviction de ceux-ci lorsqu’une collectivité impose des mesures contraignantes à autrui, de surcroit si la vision n’est pas celle d’une justice réparatrice ou transformatrice. Cette mise en garde, cruciale, ne devrait toutefois pas devenir le ciment d’une attaque ciblée contre des milieux qui ont le courage d’abord et avant tout de se protéger contre les effets dévastateurs d’une justice de classe, de race et de genre et d’expérimenter (ce qui veut dire passer par des phases d’ajustements) la gestion des conflits.

La piste de la réappropriation de la conflictualité comme antidote au moralisme rétributif nous semble un incontournable pour faire évoluer le modèle et les pratiques d’une justice intracommunautaire. Sarah Schulman (Le conflit n’est pas une agression, traduit en 2021) nous avait déjà sensibilisés lors de sa venue au Festival des libertés (2022)[6] à l’importance capitale de la résolution de situations-problèmes, de conflits avant qu’ils ne se transforment en un mécanisme de « surrestimation du préjudice » ou une rhétorique « d’agression » menant à l’escalade et ne rendant les issues que punitives, excluantes, limitantes (victime contre bourreau) et déshumanisantes. Comme Elsa Deck Marsault, elle critique les cas de reproduction du modèle pénal dénoncé et estime que le refus de s’approprier la conflictualité renforce le pouvoir dénoncé (position attentiste).

Dans notre podcast « Matrice pénale », nous pensons comme Elsa Deck Marsault que l’horizon à viser est celui d’une plus grande justice sociale, la condition sine qua non d’une justice réellement transformatrice : « la seule alternative visible, durable, inclusive à cette justice de classe, de race et patriarcale serait une justice sociale » (Paola Hidalgo, Matrice pénale).

Mais laissons le dernier mot à Angela Davis : « Quels moyens nous donnons-nous d’imaginer un système dans lequel le châtiment ne pourrait pas devenir source de profit capitaliste ? Comment concevoir un projet de société dans laquelle la race et la classe ne seraient pas les déterminants prioritaires du châtiment ? Une société où la justice ne s’exercerait plus autour du souci central du châtiment ? »[7] 


[1] Angela Davis, Les prisons sont-elles obsolètes, 2014, Ed. Au Diable Vauvert

[2] Cf. Conférence gesticulée « Taule errance. De la critique carcérale à l’intervention en prison » (Juliette Béghin, Cedric Tolley – Bruxelles Laïque) ; Festival des libertés, 2019, Un monde sans peines : inévitable chaos ? : https://www.festivaldeslibertes.be/2019/fase6?event=19038&_Debate__img-src=%27img/_logos/YouTube_icon_h16.png%27-style=%27border:0;-margin:0;%27/–Un-monde-sans-peine,-inevitable-chaos? ; Gwenola Ricordeau, « Pour elles toutes. Femmes contre la prison », 18 décembre 2019, Université Saint Louis, Bruxelles Laïque ; Conférence de Gwenola Ricordeau en discussion avec Dan Kaminski, Crimes & Peines, penser l’abolitionnisme pénal, 20 septembre 2021, Bruxelles Laïque, 2021 ; Conférence de Gwenola Ricordeau, Livre : 1312 raisons d’abolir la police, 19 janvier 2023, Bruxelles Laïque 

[3] Ébullition, Podcast, Matrice pénale 1 & 2, Episode 1 : Femme et justice pénale : une défiance légitime – Episode 2 : Abolir la justice patriarcale ; entre besoins des victimes et puissance féministe ? ; Juliette Béghin, Paola Hidalgo, « femmes et justice pénale : une défiance légitime », Novembre 2021, Espace des Libertés, CAL.

[4] Fracas, collectif queer et féministe d’aide à la gestion de conflits (collectif-fracas.com)

[5] Elsa Dorlin, ‘Se défendre, une philosophie de la violence’, 2017, Editions La Découverte.

[6] Festival des libertés, 2022, conférence de Sarah Schulman : Le conflit une responsabilité collective, https://www.festivaldeslibertes.be/2022/fase6?event=22588&_Debat__Le-conflit-:-une-responsabilite-collective-?__#22588  

[7] Angela Davis, Les prisons sont-elles obsolètes, 2014, Ed. au Diable Vauvert

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