INTERDITS ET LIBERTÉS. INDIVIDUALISME ET DÉMOCRATIE

par | BLE, DEC 2020, Démocratie, Laïcité

Entre la peur d’un individualisme exacerbé et un ordre moral paralysant, tentons de nous frayer un chemin laïque, démocratique et progressiste. Mais que veulent encore dire ces mots ?
Contribution au débat.

ATTENTATS : ENTRE ORIENTATION “PROGRESSISTE” ET “IDENTITAIRE

Les attentats islamistes de Nice et Conflans-Sainte-Honorine en France ont été perpétrés lors de l’écriture de cet article. Fallait-il en parler ou pas ? À la réflexion, cette actualité a en effet de nombreux liens avec notre thématique. Ces attentats ont notamment remis à l’agenda les questions d’interdits et de liberté. Concernant le meurtre de Samuel Paty, professeur dans un lycée, certains se sont posé la question : “fallait-il ou non montrer les caricatures du Prophète publiées par Charlie Hebdo à des élèves ?”. D’une part, il y a l’interdiction de la représentation du Prophète dans l’Islam, d’autre part les provocations intrinsèques des caricatures et enfin l’interdiction, ou non, de braver cet interdit. Ce dernier point entend prendre en compte la sensibilité des croyants. C’est important pour vivre dans une société apaisée. Mais nous pouvons opposer le fait que l’interdit religieux tout comme le fait d’être choqué est conduit par la raison du croyant, ses propres dispositions. Il peut donc être profondément atteint, tout comme cela peut lui faire ni chaud ni froid, car son Dieu et sa foi sont bien au-dessus de toute cette frivolité. Par conséquent, en faire un tabou ultime serait bien plus une victoire d’une lecture, fondamentaliste, sur une autre, sociologique.

Dans les sphères éditoriales ou politiques, plutôt que travailler à cet apaisement tout en luttant avec intelligence contre les criminels fanatisés, nombreux sont ceux qui laissent libre cours à une xénophobie antimusulmane. A cette occasion, on peut constater dans le débat français la perte d’une bienséance “républicaine” qui obligeait à une certaine retenue. L’époque des clowns autoritaires et l’environnement politique et médiatique abîmé auront durablement décomplexé ces agitateurs en recherche frénétique de “complices” intellectuels. Pour peu que vous montrez une attention aux amalgames malheureux, le sobriquet infamant de l’ “islamo-gauchiste” vous tombe dessus. Mais plus largement, c’est un tournant identitaire que l’on observe. Qu’est-ce à dire ? En vrac, ce qui est visé va bien au-delà de la question religieuse ou militante : le “multiculturalisme”; le fantasme d’individus sans attaches, aliénés dans leurs divisions identitaires, préoccupés par leur propre plaisir; l’“hédonisme”, la liberté des mœurs, les droits de l’homme vus comme un individualisme, une illimitation de l’acquisition des droits.[1] Par exemple, le lâcher-prise de ces intellectuels compulsifs s’observe, à intervalles réguliers, lors des débats publics — médiatiques, politiques, ou sur les réseaux sociaux — concernant les tenues de jeunes femmes (trop longues, trop courtes, trop aguichantes, trop pudiques, trop religieuses, trop militantes, etc.).

Mais cette crispation “identitaire” est accompagnée par certains “progressistes” en perdition. Par exemple, les caricatures seraient non seulement offensantes, mais “blasphématoires”. En d’autres mots, les auteurs des attentats seraient en premier lieu des victimes. Notre mode de vie, y compris le racisme, serait le moteur de certains passages à l’acte. Mais, puisque nous en sommes réduits à devoir le rappeler, les seuls responsables des meurtres sont les meurtriers. Et non les caricatures, aussi médiocres pouvons-nous les juger. De fait, il arrive que des critiques poussent le vice jusqu’à faire de “nous tous”, les “Occidentaux capitalistes”, d’indifférents complices des attentats subis en Europe. En réalité, cette thèse n’a rien de “progressiste” car elle noie tous nos acquis et garde fous démocratiques pour n’en garder que son potentiel xénophobe. Dans cette vision “il y a donc “nous tous”, tous complices, et “eux”, exactement comme dans les discours de l’extrême droite identitaire”.[2] Une odeur de souffre se fait sentir à chaque fois qu’un attentat est commis. On peut lire que les caricaturistes tués de Charlie Hebdo sont des “bourgeois donneurs de leçon”, ou que Samuel Paty était un “enseignant-pyromane”. Sous entendu : les victimes l’ont bien cherché (mais quid des juifs assassinés dans l’HyperCasher, parce que juifs ?). Bref, pour s’en sortir, il nous faut construire un projet de société qui se refonde contre “la double pression de la trahison néo-libérale de la gauche gouvernementale d’une part, et d’autre part de la conversion de la gauche radicale à une mystique de la culpabilité collective et de l’expiation […]”, qui ne cède pas au “lyrisme de l’apocalypse qui décrit les événements comme le châtiment immanent d’une culpabilité nationale”.

Fin du premier acte.

L’INDIVIDU DANS LA DÉMOCRATIE

Entamons ce second acte en nous concentrant sur l’accusation concernant la pathologie narcissique qu’induirait la modernité “libérale”. Un individualisme exacerbé et égoïste, sans interdits, relayé par la société de consommation qui serait la racine de tous nos maux, y compris d’assassinats. A la source, l’individualisme, qu’il faut entendre ici comme la conscience de soi en interaction avec l’universel. Certaines déplorations à son encontre sont problématiques, car elles mettent à mal la révolution démocratique. En effet, cette dernière ne se comprend qu’en perspective d’une émancipation de structures oppressives (Monarchie de droit divin, par exemple) et postule la recherche d’égalité des droits, d’application des libertés pour soi et les autres, la perspective d’une émancipation dans une humanité plurielle. Aussi, la révolution démocratique a acté d’une vie collective traversée de nombreux clivages, mais soutient l’idée qu’une expérience du commun doit s’entretenir.[3] Dès lors, nourrissons-nous plutôt de l’inquiétude démocratique et civique formulée en son temps par Tocqueville, ne s’enferrant “ni dans une déploration conservatrice de la décomposition individualiste ni dans une apologie dogmatiquement libérale de l’individu contre l’État”.[4]

Instruits par la théorie politique de Claude Lefort et sa vision de la démocratie comme antithèse du totalitarisme, Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère[5] synthétisent cette dimension clivée : “l’unité du peuple sert d’argument pour écraser la société démocratique, toujours plurielle et conflictuelle.” Nous insistons sur ce point car si l’on doit se battre pour la décence et le recueillement suivant les attentats, la prudence s’impose. Tout pouvoir peut être amené à revendiquer une unité nationale très dommageable. Dans une perspective idéale, la démocratie organise et soutient la pluralité des opinions ; rend publics et tranche les débats. A moins de se saborder, elle n’entend pas dépasser pas les conflits. Les auteurs insistent : “En démocratie, le peuple est une société ; il ne forme pas un bloc.” Le philosophe Jacques Rancière, de son côté, développe ce qu’il appelle “La haine de la démocratie” [6], en partant de l’ouvrage de Jean-Claude Milner Les penchants criminels de l’Europe démocratique. Pour en comprendre la teneur, citons ce dernier en longueur : “ce régime politique moderne signifie la destruction de la limite politique par la loi de l’illimitation propre à la société moderne. Cette volonté de passer outre à toute limite est à la fois servie et emblématique par l’invention moderne par excellence, la technique. Elle culmine aujourd’hui dans la volonté de se débarrasser par les techniques de la manipulation génétique et de l’insémination artificielle, des lois mêmes de la division sexuelle, de la reproduction sexuée et de la filiation. La démocratie européenne est le mode de société qui porte cette volonté.”

Des propos qui méritent discussion. Concernant spécifiquement la démocratie, c’est pour Rancière un contresens. D’une part, c’est “établir positivement que la démocratie n’était rien d’autre que le règne du consommateur narcissique variant ses choix électoraux comme ses plaisirs intimes”. La démocratie n’aurait aucun bienfait civilisationnel, et notre liberté serait réduite à des interactions interindividuelles et marchandes. D’autre part, avec son postulat égalitaire, “la démocratie signifie une rupture dans l’ordre de la filiation”. Le pouvoir ne se transmet plus de génération en génération. Mais plus encore, la société démocratique elle-même s’émancipe de contraintes liées à la biologie. Mais ce thème de la crainte d’une “société illimité” fait partie du catéchisme réactionnaire depuis 100 ans au moins. Il invective les membres de ces société comme des êtres “fragiles”, soumis aux injonctions du marché ou que de leur communauté supposée — celle-ci ne pouvant qu’être nationale (blanche, masculine, hétérosexuelle).

Cette haine de “l’individualisme” — assimilé à la marchandisation, au narcissisme, à la perte de tout les repères — se retrouve à l’encontre des revendications des droits. Pourtant, sans être la solution miracle à tous les problèmes, ceux-ci permettent de “faire société”. Autrement dit, égaliser — sans les réifier — les identités politiques et sociales des citoyens.[7] Mais sans homogénéiser les pratiques, les idées ou encore les discours de ceux-ci.

Fin du second acte.

INTERMÈDE : ET LA LAÏCITÉ DANS TOUS ÇA ?

Donnons-en, très résumée, la définition de Cécile Laborde : accessibilité des raisons (à travers la raison publique), égalité civique, liberté personnelle. Sur ce dernier point : “Lorsqu’une pratique est associée à une éthique compréhensive, portant sur le sens et les buts de la vie, l’État ne doit pas contraindre les citoyens à s’y conformer. Les citoyens peuvent vivre leur sexualité, et/ou vivre en conformité avec des interdits religieux, sans interférence de l’État. L’État ne doit imposer aucun modèle normatif de l’éthique personnelle”.[8] Deux remarques s’imposent : la laïcité ayant des appropriations légales et des mises en applications qui peuvent varier d’un pays à un autre, on n’appréciera le propos avant tout dans la perspective d’un “idéal laïque”. Aussi, L’État n’est pas une entité que l’on saurait mettre à distance par simple bon vouloir.[9]

Cependant, le caractère normatif de la laïcité tel qu’évoqué par Laborde donne lieu à penser un espace partagé d’émancipation individuelle et collective, et non d’une force externe, que serait une religion laïque ou civile.[10] Le lieu externe, hétéronome de la laïcité, est celui de la loi : la création d’un clivage entre l’État et les religions. A contrario, un dogmatisme laïque visant l’inscription de tout individu dans une mystique de la Raison serait une laïcité mimant tous les codes cléricaux de la transcendance, qui homogénéiserait mœurs, coutumes, traditions — tout en postulant la liberté de chacun. Cette religion civile s’opposerait aux idéaux d’une laïcité émancipatrice, normative.[11] Celle-ci travaillant à contrer les dérives des emprises cléricales, des autonomies religieuses vis-à-vis de la loi, tout en promouvant le plein accomplissement de soi, de sa poursuite du bonheur (lié à des idéaux religieux ou non) au sein de sociétés en mutation, caractéristique de notre modernité démocratique. A nouveau, nous remarquons sur cette base que les deux perspectives identifiées, “identitaires” et “progressistes dévoyés”, se situent hors du champ rationnel de l’observation de nos sociétés contemporaines.

PRENDRE DE LA HAUTEUR : LE POINT DE VUE DE L’ANTHROPOLOGUE

Ce troisième acte procède à un dernier changement de perspective, tournant toujours autours du même objet : l’individu démocratique comme cible. Dans une série de conférences données au Japon en 1986, l’anthropologue Claude Lévi-Strauss entend cerner quelques problèmes qui se posent à l’homme moderne.[12] Qu’en retenir ? Partons de ce qui fut en filigrane tout le long, et qui est un réservoir de crispations et de clivages politiques : à savoir le rapport au corps, à la sexualité, à la filiation. L’anthropologue, de préciser : “la première exigence qui s’impose aux sociétés humaines est de se reproduire, autrement dit de se maintenir dans la durée”. Il n’est pas dit “comment”. Il existe une diversité de modalités, de mécanismes pour remédier à la stérilité. Les sociétés contemporaines occidentales font notamment usage de moult moyens pour “procurer des enfants à un couple, dont un des membres, ou tous les deux sont stériles : insémination artificielle, don d’ovule, prêt ou location d’utérus, congélation d’embryon, fécondation in vitro avec spermatozoïdes provenant du mari ou d’un autre homme, un ovule provenant de l’épouse ou d’une autre femme”. Conséquemment, l’anthropologue poursuit son explication en décrivant les relations de parentés induites : “les enfants nés de telles manipulations pourront donc, selon les cas, avoir un père et une mère comme il est normal, une mère et deux pères, deux mères et un père, deux mères et deux pères, […]”, etc. Revenant aux sociétés prémodernes étudiées dans sa discipline, il évoque des situations plus complexes où il existe des situations analogues à l’insémination d’une femme se faisant avec le sperme congelé de son mari défunt. “Dans tous les cas, des couples formés de deux femmes et que, littéralement parlant, nous appellerions homosexuels pratiquent la procréation assistée pour avoir des enfants dont une des femmes sera le père légal, l’autre la mère biologique”. De même que l’insémination post-mortem “une institution attestée depuis des millénaires (car elle existait déjà chez les anciens Hébreux), le lévirat, permettait et même parfois imposait que le frère cadet engendre au nom de son frère mort.”

Aussi, “à l’inverse de ce que nous craignons, la transparence ne suscite pas, chez l’enfant, un conflit résultant du fait que son procréateur biologique et son père social sont des individus différents”. La complexité de ces cas est juridique et “psychologique, morale”. Le concept de filiation, dans nos sociétés, tend à découler d’un lien biologique, moins d’un lien social. Mais il n’est pas intangible. Les techniques de procréation assistée — et leurs usages normalisés, mais non imposés — impliquent nécessairement l’élargissement d’un socle normatif, juridique et moral. Il s’agit moins de considérer les sociétés prises dans des processus cumulatifs — argument des “anti-progressistes” pourfendant “l’illimitation” — mais en mutation. Le progrès est moins compris ici comme une échelle de valeurs liée à l’innovation qu’à une discussion autour de la validation sociale de nouvelles libertés ou de nouveaux interdits (collectifs et individuels).

Cette normalisation par la pratique est l’aboutissement d’une recherche d’émancipation d’un ordre social (plus que biologique). Cela n’implique pas qu’il n’y ait pas de réaction : ces techniques, selon les mots du savant, ont mis “en désarroi la pensée contemporaine”. De 1986 à nos débats actuels, il y a eu des avancées, des régressions, des stagnations. Rien n’est jamais acquis, surtout lorsqu’il s’agit du droit des femmes et du droit des homosexuels, et il y a de profondes variations selon les pays. Néanmoins, les propos suivants résonnent encore à nos oreilles, 35 ans plus tard : “si l’opinion française accepte en majorité la procréation assistée pour permettre à un couple marié de résoudre un problème de stérilité, elle devient indécise dans le cas d’un couple vivant en union libre et dans celui d’une femme souhaitant être fécondée avec le sperme de son mari défunt. Et l’opinion devient franchement négative s’il s’agit d’un couple qui désire avoir un enfant après la ménopause d’une femme, et d’une femme seule ou bien d’un couple homosexuel souhaitant avoir un enfant.”

Le désarroi dont parle Lévi-Strauss est le résultat d’une crainte de changement dans des espaces particuliers de la vie sociale, politique, culturelle et religieuse. C’est un fait, certaines mutations collectives prennent la forme de luttes et brisent un ordre social faisant autorité. Car le postulat de l’intangibilité des conditions est faux. Tout comme l’approche qui verrait comme authentiquement bonne et infaillible une “décence commune”, consolidée par des interdits naturalisés qu’un espace civique sacralisé aurait mis sous cloche.

LE MOT DE LA FIN

Laissons-le à notre anthropologue : “le conflit qui nous embarrasse tellement entre la procréation biologique et la paternité sociale n’existe pas dans les sociétés qu’étudient les anthropologues”. Il ne s’agit pas d’en tirer la conclusion que nous devrions adopter telles quelles les idées et coutumes. Mais de “révéler que ce que nous considérons comme ‘naturel’, fondé sur l’ordre des choses, se réduit à des contraintes et à des habitudes mentales propres à notre culture.” L’anthropologie “nous aide donc à nous débarrasser de nos œillères […].” Aussi, insiste-t-il, l’expérience humaine recueillie provient “de milliers de sociétés qui se sont succédé au cours des siècles, parfois de millénaires, et qui se répartissent sur toute l’étendue de la terre habitée. Nous aidons ainsi à dégager ce qu’on peut considérer comme des ‘universaux’ de la nature humaine, et nous pouvons suggérer dans quels cadres se développeront des évolutions encore incertaines, mais qu’on aurait tort de dénoncer par avance comme des déviations ou des perversions. […] Aux juristes et aux moralistes trop impatients, les anthropologues prodiguent des conseils de libéralisme et de prudence. Ils font valoir que même les pratiques et les aspirations qui choquent le plus l’opinion […] ont leur équivalent dans d’autres sociétés qui ne s’en portent pas plus mal”. Notre vieil anthropologue structuraliste se joue de l’étiquette “holistique” — du primat du tout sur les parties — de sa discipline pour prescrire quelques sages paroles, et permet de donner du contenu à notre ambition de promouvoir des discussions clivées, mais apaisées.


[1] Serge Audier, Quel individualisme démocratique ? Claude Lefort face aux discours contemporains sur l’individu, dans Le travail de l’oeuvre Claude Lefort, dirigé par Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère, Editions Raison publique, pp.91- 109, 2019.

[2] Pierre Boyer (Jean-Yves Pranchère), réponse à Pacôme Thiellement. La gauche masochiste, essentialiste, bête, abjecte. https://www.cailloutendre.fr/2015/01/la-gauche- masochiste-essentialiste-bete-abjecte/ 19 janvier 2015. (et suivantes)

[3] “L’impossibilité de fonder l’idée d’une différence de nature entre les hommes” Claude Lefort, cité par Serge Audier, art. cit., p.103.

[4] Serge Audier, art.cit., p.104.

[5] Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère, Les droits de l’homme rendent-ils idiots, Seuil, 2019. (et suivantes)

[6] Jacques Rancière, La Haine de la démocratie, La Fabrique, 2005. (et suivantes)

[7] Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère, “Sur les bancs du métro, peuvent désormais se côtoyer au quotidien des individus dont les protections diffèrent du tout au tout”, op.cit., p.21.

[8] Cécile Laborde, Comment peut-on être laïque ?, Revue Esprit, septembre 2018.https://esprit.presse.fr/article/ cecile-laborde/comment-peut-on-etre-laique-41674 .

[9] On pourra lire l’article “Ordre et désordre politique : l’État et la démocratie”, Bruxelles Laïque Echos 106.

[10] Sur ce sujet, consulter : Jean-Yves Pranchère, “La laïcité suppose-t-elle une théologie politique ?”, Les Études philosophiques, 2014/4 (n° 111), p. 531-546. https://www. cairn-int.info/revue-les-etudes-philosophiques-2014-4- page-531.htm

[11] François Boucher et Ophélie Desmons, “La religion du libéralisme. Débats avec Cécile Laborde”, ThéoRèmes [En ligne], 15 | 2019. http://journals.openedition.org/ theoremes/3481

[12] Claude Lévi-Strauss, L’anthropologie face aux problèmes du monde moderne, La Libraire du XXIe siècle, Seuil, 2011. (et suivantes)

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