Dans cette réflexion sur ce qui constitue la toile de fond du vote à Bruxelles, nous nous arrêtons sur quelques éléments ayant trait aux inégalités sociales territorialisées, aux difficultés sémantiques et politiques relatives à la diversité de la population bruxelloise en général et à la fragmentation des électorats qui en résulte.
Bruxelles : ville et sous-villes
Dans une grande enquête publiée en 2022 intitulée « Bruxelles Malade »[i], le magazine Médor articulait les déterminants socio-économiques de la santé et la géographie bruxelloise (urbanisme, logement, densité de population, espaces verts, etc.). Si cette enquête rassemblait de nombreuses données concernant les inégalités, leurs sources, et leurs conséquences sur la santé des Bruxellois, venaient également objectiver ce que l’on pouvait déjà ressentir : la capitale est fortement polarisée, à plusieurs niveaux. De fait, « Bruxelles est une métropole fracturée par des inégalités sociales. De Fort Jaco (quartier aisé de la commune d’Uccle) à Cureghem (quartier précaire d’Anderlecht), on ne vit pas le même quotidien. […] 22,5% de la population bruxelloise vit dans le quadrant nord-ouest de Bruxelles, dans une zone surnommée le « croissant pauvre ». Peuplé, dense et précaire, le croissant pauvre rassemble la plupart des quartiers bruxellois qui dépassent 40% de BIM.[ii] Il représente 9,3 % du territoire ». En auscultant les statistiques pour en tirer des enseignements, la lecture de l’enquête conduit à objectiver le fait que: « les quartiers du centre et du nord-ouest de Bruxelles sont plus jeunes, plus diversifiés, plus pauvres, plus à l’étroit et donc plus fragiles que les quartiers aisés ».
Pour nous faire une idée plus concrète de ce que cela signifie, donnons-en le développement : « En moyenne, 24 % de la population des quartiers les plus précaires est de nationalité étrangère (hors Europe des 15). C’est 10 % de plus que dans les quartiers aisés. À l’échelle régionale, en 2020, 35% de la population bruxelloise était de nationalité non-belge, contre 9 % en Flandre et 10 % en Wallonie.[iii] […] Bruxelles est une capitale multiculturelle où vivent, par exemple, beaucoup de personnes racisées. Les discriminations raciales subies par ces individus jouent certainement un rôle sur leur état de santé, explique Unia (le centre interfédéral pour l’égalité des chances), qui estime que le racisme est une crise de santé publique à Bruxelles ». Effectivement, toutes les données que l’on peut consulter sur le sujet, notamment sur les sites du gouvernement[iv] font état d’une population bruxelloise d’une grande diversité, que l’on se penche sur l’origine des personnes de nationalité belge, ou sur le nombre de personnes non-belges vivant à Bruxelles. On référence ainsi près de 183 nationalités : l’origine non-belge la plus partagée par la population de nationalité belge à Bruxelles est ainsi le Maroc, et le trio de tête des autres nationalités est la France, la Roumanie et l’Italie.
Il importerait donc de préciser si le racisme, au sens qu’Unia donne à ce terme envers les personnes dites racisées, comprend la discrimination basée sur la nationalité, ou pas. Par contre, la xénophobie qui est, elle, une hantise conduisant à l’effroi et reposant sur la peur d’un étranger perçu comme semblable et différent à la fois, trouve dans une ville comme Bruxelles un potentiel terrain de jeu et se déploie entre « racisés », « non-racisés », etc. Ajoutons qu’une spécificité de l’étrangéité par la nationalité est qu’elle est à la fois une disposition de rejet et d’hostilité, ou au contraire de valorisation. Et si le « vivre ensemble » l’emporte actuellement sur la guerre civile, Médor nous indique à quel prix : celui d’inégalités structurelles mettant en péril la coexistence et abimant la santé des habitants – et de certains habitants plus que d’autres.
Une ville hétérogène dans un monde homogène
À une autre échelle, Bruxelles peut se concevoir comme un espace local de la mondialisation, partie prenante d’un réseau qui la dépasse. Point de rencontre transnationale, comme le développe le sociologue Abram de Swaan[v], Bruxelles, qui n’est certes pas New York, Singapour ou São Paulo, participe à son échelle d’une créativité autant que d’une consolidation culturelle et normative. Abram de Swaan, en définissant la mondialisation par ce double mouvement, rend explicite la tension qui l’habite : « il est ainsi possible de définir la mondialisation comme un processus par lequel, dans un nombre croissant d’endroits, la variété de l’offre s’accroit finalement, en même temps que cette offre plus diversifiée présente dans chaque endroit donné toujours plus de similitudes avec celles de tous les autres lieux. En d’autres termes : la mondialisation procède d’une hétérogénéisation locale qui va de pair avec une homogénéisation globale ».[vi] Mais comment cela s’applique-t-il aux populations ? Si l’enquête de Médor parle de « populations racisées », et au travers de la vidéo d‘un expert d‘Unia, évoque des situations de racisme vécues par des personnes belges d‘origine maghrébine, il ne faudrait pas s’y aveugler. De fait, avec 183 nationalités qui se répartissent sur l’ensemble du territoire, faudra-t-il classer les populations composant Bruxelles entre racisées et non racisées ? Et qu’entendre par là ? Une distinction entre « Blancs » et « non-Blancs » ? Des « races sociales » ? Ou peut-être ??? fau sur les taux de populations Bénéficiaires d’Intervention Majorée, et autres aides sociales ? Le risque n’est pas tant de proposer des statistiques concernant les discriminations à caractère raciste, que l’absence de celles-ci. La nature ayant horreur du vide, en l’absence de statistique et d’encadrement sociologique pertinent, ce sont les catégories du marché militant qui risquent de prendre le dessus.
La population : entre catégorie(s) et identité(s)
Les sciences sociales, en particulier l’anthropologie et la sociologie, se questionnent régulièrement d’une part, sur la manière et l’opportunité de procéder à la catégorisation des populations et, d’autre part, sur les degrés de conformation de populations à leur identité, qu’elle soit déclarée par les individus eux-mêmes ou imposée et incorporée de force. La catégorisation est un enjeu de taille, parfois polémique. À ce titre, les arguments en faveur ou, au contraire, les critiques de certaines statistiques (« ethniques », par exemple) méritent d’être entendus. Actuellement, l’inconfort sémantique et catégoriel prédomine. Cela procède à la fois d’une nécessité de classement (entre « belges » et « étrangers », par exemple), et la volonté de laisser planer le flou pour des raisons politiques (l’usage de statistiques pour accuser une partie de la population). Objet de controverses politiques, l’usage des statistiques dans la lutte contre les discriminations l’est également dans son espace d’origine, la sociologie. En validant certaines statistiques, on prendrait le risque d’objectiver les orientations les plus xénophobes. Mais, à l’inverse, dresser avec justesse le tableau des inégalités d’une société ou d’une ville comme Bruxelles pourrait reposer sur des éléments concrets et objectivables.
C’est ainsi que « les inquiétudes ont été animées par une vision de la statistique nourrie par des travaux sociologiques – qui ont été, avec quelques injustices, considérés comme « constructivistes » — qui posent que le statisticien, bien loin de seulement « refléter le monde social », « l’institue » pour partie dans et via son travail, soit qu’il le dresse et le rend appréhendable comme totalité et objectivité […]. [Ces approches] considèrent que les catégories publiques de la statistique participent à la « mise en forme du monde social », en consolidant des formes de saisies et d’évaluations des êtres humains et des choses dans des qualités conventionnelles qui s’offriront comme autant d’appuis à la coordination, mais aussi en informant des politiques publiques en instituant (pour celles-ci) des classes d’agents et de patients, enfin en fournissant des repères impérieux pour la problématisation et la discussion publique – comme le remarque Alain Desrosières, la statistique, via sa capacité de figuration (c’est le rôle des « indicateurs »), soutient la « débattabilité » de problèmes qui, sans elle, seraient très littéralement inscrutables et indiscutables, car dépourvus d’une surface de factualité et d’une épaisseur minimale d’objectivité ».[vii]
Quant aux identités, poursuivons avec de Swaan, qui nous donne des indices pour nuancer certaines visions trop déterministes ou fixistes : « Les personnes ne se laissent pas distinguer nettement selon qu’elles seraient « locales » ou « cosmopolites » (pour ne pas dire « transnationales »). En effet, à mesure que l’urbanisation s’intensifie et que les médias de masse pénètrent dans les campagnes, chacun peut le plus souvent et facilement adopter un registre ou l’autre, oscillant en quelque sorte d’un penchant à l’autre, local, national ou transnational, tout comme chacun peut passer d’un code de langue à un autre […] : dialecte régional, idiome national, langue mondiale. Ces passages s’opèrent en général de manière spontanée et sans que les intéressés eux-mêmes y songent, étant entendu que cela peut aussi se produire en toute conscience et donner lieu à de vifs conflits ».[viii]
Bruxelles, comme ville transnationale, est un espace aux interactions à la plasticité relatives, composée d’une grande diversité d’individus aux identités toujours plurielles s’affichant plus ou moins pacifiquement : l’imaginaire commun de la mondialisation œuvrant à favoriser certaines, dénigrant d’autres – renforçant ici les inégalités, là de « vifs conflits ».
Le vote, entre sociologie, idéologie et stratégie
La sociologie du vote impose un exercice très sérieux d’analyse de données, mais reste toujours un processus un peu aventureux tant ce qui détermine nos choix de vote, qu’on le regarde au niveau individuel ou à travers diverses échelles collectives (famille, réseaux affinitaires, ville, pays, etc.) est multifactoriel. Les chercheurs sont régulièrement amenés à faire preuve de prudence et d’humilité. Ce courant de la sociologie politique est traversé par de nombreux paradigmes. Reste, cependant, que les politistes peuvent observer des tendances, des continuités, des ruptures et peuvent proposer des hypothèses explicatives.
Objets intuitifs facilement abordables, le vote et les résultats électoraux sont très discutés dans les espaces publics et médiatiques, ce qui est un processus sain en démocratie, mais leurs « sociologies » plus ou moins spontanéesest une catégorie qui prête aussi régulièrement aux élucubrations, aux conclusions hâtives, aux stéréotypes.
Cela nous amène à un point important. Il est conseillé de redoubler de prudence lorsque les résultats électoraux tombent et réfréner son envie de lier le succès électoral d’un parti, avec la population des électeurs et le programme proposé pendant la campagne. Cela serait tomber dans de nombreux biais d’analyse (biais de confirmation, notamment, ou confondre causalité et corrélation). Certes, des communes aisées mettent plus souvent à leur tête des bourgmestres de droite, mais cela voudrait-il dire, en creux, que les électeurs de communes les plus précaires sont nécessairement de gauche ? Les recherches ethnographiques conduisent à bien plus de prudence. Une tendance inverse, tout aussi problématique, conduit à se demander « pourquoi les pauvres votent-ils à droite ? » et tendrait à valider les tendances conservatrices et réactionnaires des populations déclassées. Cette grille de lecture imposerait aux partis progressistes de, soit modifier leur programme afin de « récupérer » des populations ne se sentant pas ou plus représentées, soit de minimiser le fait que l’attachement idéologique conservateur traverse l’ensemble de la population.[ix]
On peut au contraire penser que la stratégie politique électorale a ses limites, au risque d’alimenter encore plus la confusion ambiante et qu’un courant progressiste, a fortiori organisé en parti, devrait être à la recherche d’une éducation de ses membres, des militants, sympathisants, voire de la société et donc de ses potentiels électeurs afin de construire une immunité réflexive face aux discours dits « antisystèmes », « dissidents », « réactionnaires ».
À côté de ce travail de terrain, qui allie la démarche de conviction et de promesse de protection, les électeurs votent pour un parti pour toute une série de raisons : par idéologie, par intérêt économique, par habitude, par confiance dans tel ou tel représentant, par dépit, etc. De plus, sans même parler des transformations des partis eux-mêmes, les modes de scrutins, les corps électoraux, les systèmes politiques représentatifs (par coalition, par exemple, et le fait de « monter » ou non dans une coalition) et le fait que selon une élection (communale) ou une autre (fédérale), les partis se présentent, ou non, devant les électeurs. Tout cela rend les analyses à la volée pour le moins périlleuses, de même que les comparaisons d’une élection à une autre. Donnons un aperçu de ce que cela implique comme variations du corps électoral bruxellois : « D’un point de vue institutionnel, il diffère suivant les scrutins. Aux élections communales et européennes, il agrège tous les citoyens belges âgés de 18 ans et plus, et les ressortissants non-belges en condition de s’inscrire sur les listes électorales et ayant accompli la démarche. Aux élections régionales, il est constitué de tous les citoyens belges âgés de 18 ans et plus résidant dans une des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Enfin, aux élections fédérales, à ce segment s’ajoutent les citoyens belges résidant à l’étranger et ayant déclaré leur dernier domicile à Bruxelles ».[x]
Conclusion : positions durcies et élections détonantes
Toutes ces choses étant dites, cela ne signifie pas que des tendances de fond se dessinent, voire se renforcent. Il y a des régions, et donc des populations votant historiquement plus à droite, d’autres votant plus à gauche, etc. Consulter les rapports produits pour le CEVIPOL par Émilie Van Haute et Pascal Delwit, est à cet égard particulièrement éclairant.[xi] S’il serait fastidieux de reprendre ici l’ensemble des résultats des travaux de synthèses réalisés par ces deux chercheurs, notons deux éléments qui nous ont particulièrement intéressés. D’une part, la pudeur avec laquelle est relatée « la distribution d’un tract très problématique et polémique, réalisé sous la houlette d’Ahmed Mouhssin et Zoé Genot, issus de la section de Saint Josse [d’écolo]. […] Malgré une très forte couverture médiatique et de vives polémiques sur les réseaux sociaux, il n’est pas sûr, au final que cet événement ait eu une influence majeure sur le résultat bruxellois ». Ce à quoi il est fait référence ici est un tract concernant la liberté de culte qui fut accusé de « racolage communautariste ». Faisons le lien avec les difficultés de catégorisations sociologiques de la population et le caractère pluriel des identités : les représentants politiques se meuvent dans un espace flou et avec l’ambition ultime de toucher les gens pour gagner leur voix, c’est-à-dire atteindre ce qui apparait comme leur identité première, ce qui leur parle. Parler de liberté de culte à une population spécifique, en l’occurrence des femmes musulmanes – puisque c’est à cela que leur identité a été réduite –, a semblé un moment être un argument pertinent pour engranger des voix.
D’autre part, il est remarquable que les rapports de Delwit et Van Haute appuient avec insistance la constitution d’entités électorales qui ont tendance à fortement se stabiliser géographiquement. En exprimant un « durcissement » de la géographie électorale, les chercheurs mettent en lumière les structurations socio-économiques qui traversent la Capitale. Autrement dit, un communautarisme de classe est transversal aux discours des partis politiques, et celui-ci, autant que celui sur les identités réelles ou fantasmées, ouvre la porte à toutes les démagogies et « racolages ». Cela dit, comment ce durcissement se traduit-il, à partir du moment où le scrutin de 2018 est qualifié d’ « élection détonante », exprimant le caractère réel, même si limité, de la concurrence électorale ; et où celui de 2019 produit « une impressionnante refonte du paysage politique bruxellois » ? Comment faire le lien entre les zones territoriales où s’agglutinent des populations vulnérables et dont la santé s’abime, avec les démagogies politiques ? Nous pensons que la conclusion de Van Haute et Delwit concernant le scrutin législatif, régional et européen du 26 mai 2019 permet de mettre sur la table quelques éléments de réponses. Mais, au-delà des constats, il faut continuer de s’atteler à y répondre pour 2024 et pour toutes les autres élections, au risque d’un durcissement qui ne sera pas seulement de l’ordre de la géographie électorale :
« L’implantation territoriale de la plupart des partis s’est durcie. En d’autres termes, les gagnants ont plus engrangé dans leur zone de force que dans les espaces où ils sont moins forts, tandis que les perdants ont plus perdu dans leur zone de faible ancrage que dans leurs bastions. D’un point de vue politique, cette élection traduit de la sorte une forme de polarisation intra-bruxelloise dans un contexte de mouvements importants de population à l’intérieur du territoire bruxellois et entre Bruxelles et sa périphérie. Cette exacerbation renvoie à une division spatiale et politique entre le nord et l’ouest vs le sud-est, renforçant, entre autres, une « fracture socio-territoriale intense entre quartiers pauvres et riches » […] La division spatiale, socio-démographique et politique intra-bruxelloise apparait de la sorte plus affirmée. Cette dualisation des implantations territoriales est un enjeu important pour les années à venir en termes de cohésion sociale. À celui-ci s’ajoute l’enjeu de (re)-connexion des citoyens à la politique. Nous l’avons pointé, les électorats diffèrent entre échelons électoraux à Bruxelles, créant des citoyennetés à géométrie variable. En outre, le vote blanc est en nette augmentation et la participation électorale est elle aussi touchée par ce mouvement de durcissement de dualisation spatiale ».[xii]
[i] Bruxelles Malade – https://bxl-malade.medor.coop/
[ii]« Les Bénéficiaires d’Intervention Majorée sont les personnes qui accèdent à une aide sociale pour financer leurs soins de santé. Le taux de BIM est l’indicateur idéal pour représenter la précarité à Bruxelles. » Bruxelles Malade, Médor.
[iii] Observatoire de la santé et du social à Bruxelles, Baromètre social, Rapport bruxellois sur l’état de la pauvreté, 2020, p.15. (Cité par Médor) ”En 2020, deux tiers (66 %) des Bruxellois de nationalité étrangère sont ressortissants de l’Europe des 28 (UE-28). Au cours des dix dernières années, la part des ressortissants de l’Europe des 15 (UE-15) dans la population de nationalité étrangère a diminué (45 % en 2020, contre 49 % en 2010), de même que la part des personnes avec une nationalité nord-africaine (9 % en 2020, contre 13 % en 2010) et turque (2 % en 2020, contre 3 % en 2010). En revanche, la part des ressortissants des nouveaux États membres de l’Union européenne (UE-13) a augmenté (21 % en 2020, contre 15 % en 2008)”
[iv] Statbel : https://statbel.fgov.be/fr/themes/population ou sur le site de l’institut bruxellois de statistique et d’analyse : IBSA – https://ibsa.brussels
[v] Abram de Swaan, La société transnationale. Langues, cultures, et politiques, Seuil, 2022.
[vi] Ibid.p.39.
[vii] Joan Stavo-Debauge, « Les vices d’une inconséquence conduisant à l’impuissance de la politique française de lutte contre les discriminations. I : Tu ne catégoriseras point ! », Carnets de Bord, 6, 2003.
[viii] Abram de Swaan, La société transnationale. Langues, cultures, et politiques, Seuil, 2022, p.41.
[ix] Voir Manuel Cervera Marzal, Mélenchon et l’appel du pied aux « fâchés pas fachos », AOC, 22/10/2021
[x] Pascal Delwit et Émilie Van Haute. « Le scrutin communal du 14 octobre 2018 à Bruxelles : une élection détonante », Les Cahiers du Cevipol, vol. 1, no. 1, 2019, p.4.
[xi] Nous nous sommes appuyés sur deux rapports, produits en 2019 sur les élections de 2018 (scrutin communal du 14 octobre 2018) et 2019 : Pascal Delwit et Émilie Van Haute. « Les élections du 26 mai 2019 : une impressionnante refonte du paysage politique bruxellois », Les Cahiers du Cevipol, vol. 6, no. 6, 2019, p.3.
[xii] Delwit et Van Haute, ibid., 2019/6, p.25.